ABOUT
"Sdorvien un jour, sdorvien toujours. Ici ou ailleurs, ils ont la résistance chevillée à leur musique.
- Véronique Leblanc , OR NORME N°34
"We are the colapsu challengers !"
Mc Lugon, Chateauroux, 2019
FREE SDORVIA est un groupe de hiphop électro world musique issu d'un tout petit pays à l'Est de l'Est : la Sdorvie.
Après des années de rébellion musicale et de cabaret transgressif dans les caves de Kepta, la capitale, le collectif Sdorvia Desko fuit le régime totalitaire de l'infâme Général Kavshen et s'exile vers l'Europe.
Ils sillonnent d'abord les routes sur leur camion scène, le FixTruck, pour alerter l'opinion humaine sur la situation sdorvienne. A travers leurs shows son et lumière fluo trash, ils font entendre la voix des déracinés et des réfugiés. Mais malheureusement, ils sont rattrapés par leur passé, et en 2024 le groupe se dissout, fuyant vers d’autres horizons dans la clandestinité.
Par chance, deux membres du collectif se retrouvent en terres alsaciennes, toujours sans papiers ni titres de séjour. Ensemble, Lugonista et Taïta Luva créent une nouvelle formation en duo, FREE SDORVIA. Sous leur Galti (cagoules traditionnelles), ils font danser les foules et clament des refrains d'émancipation et de liberté.
FREE SDORVIA is a hiphop electro world music group from a tiny country in the East of East: Sdorvia.
After years of musical rebellion and transgressive cabaret in the cellars of Kepta, the capital, the Sdorvia Desko collective fled the totalitarian regime of the infamous General Kavshen and went into exile in Europe.
At first they hit the roads in their stage truck, the FixTruck, to alert public opinion about the situation in Sdorvia. Through their trashy fluorescent light and sound shows, they make the voices of uprooted people and refugees heard. Unfortunately, however, their past caught up with them, and in 2024 the group disbanded, fleeing underground to other horizons.
Luckily, two members of the collective found themselves in Alsace, still without papers or residence permits. Together, Lugonista and Taïta Luva formed a new duo, FREE SDORVIA. Wearing their Galti (traditional balaclavas), they get the crowds dancing and shouting out refrains of emancipation and freedom.
Né en 1983, à Desko, 2ème ville du pays, il est enlevé par son oncle, imprimeur pour l'Etat. Il fuit Desko à l'âge de 14 ans et découvre le milieu alternatif dans les squats clandestins de Kepta La Capitale. Il y fait ses armes en rappant son parcours et se fait attribué le titre de Jeune Sage Fou car il hypnotise les foules et donne le courage aux opposants du tyran. Il fonde Sdorvia Desko en 2006 mais les membres du groupe sont contraints à l'Exil 2 ans plus tard. Dispersés, ils se retrouveront en 2012 à Paris, par l'intermédiaire de la communauté "Free Sdorvia".
Born in 1983, in Desko, the second largest city in the country, he was kidnapped by his uncle, a printer for the state. He fled Desko at the age of 14 and discovered the alternative scene in the clandestine squats of Kepta La Capitale. There he made his way by rapping his way and was given the title of Young Crazy Sage because he hypnotized the crowds and gave courage to the opponents of the tyrant. He founded Sdorvia Desko in 2006 but the members of the group were forced into exile 2 years later. Dispersed, they will meet again in 2012 in Paris, through the community "Free Sdorvia".
MC LUGON
Née en 1990 d’une famille Rialku, les saltimbanques traditionnels sdorviens, elle apprend très jeune l’art de la marionnette et le lancer de couteaux. Lors des évènements de Kepta en 2008, elle prend le parti des résistants et organise des cabarets clandestins dans les caves de la capitale. Elle s'intègre rapidement au collectif Sdorvia Desko, et suivra l'exil de ses membres vers l'Europe. Son périple la mènera jusqu'à la France, en passant par les cirques clandestins et les freak shows undergrounds des mégalopoles européennes. Ses performances singulières lui offrirons un réseau d'artistes insoumis qui soutiendrons la lutte pour la Sdorvie libre.
Born in 1990 to a Rialku family, the traditional sdorvian acrobats, she learns the art of puppetry and knife throwing at an early age. During the events of Kepta in 2008, she sided with the resistance fighters and organized clandestine cabarets in the cellars of the capital. She quickly became part of the Sdorvia Desko collective, and followed the exile of its members to Europe. Her journey took her all the way to France, via clandestine circuses and underground freak shows in European megacities.Her unique performances will give her a network of rebellious artists who will support the fight for a free Sdorvia.
TAITA LUVA
Né en 1985 dans le village de Padrek, il quitte la ferme familiale à l'adolescence pour échapper à la famine. Seul sur les routes, il devient l'assistant d'un joueur de jarstavisku, l'orgue de foire sdorvien. Doté d'une oreille absolue, il conçoit ses propres cartons perforés et des modèles améliorés d'orgues mécaniques. Ses talents le conduisent d'abord dans les intronisations militaires officielles, puis, sa curiosité aidant, dans les caves de la capitale où il participe aux soirées clandestines du collectif Sdorvia Desko. Après des années d'adversité en Sdorvie, il finit par fuir le pays et retrouve Lugon et Taïta en France.
Born in 1985 in the village of Padrek, he left the family farm as a teenager to escape famine. Alone on the road, he became the assistant of a player of jarstavisku, the Sdorvian fairground organ. Gifted with a perfect ear, he designed his own perforated cardboards and improved models of mechanical organs. His talents led him first to official military inductions, and then, with his curiosity growing, to the cellars of the capital, where he took part in the clandestine parties of the Sdorvia Desko collective. After years of adversity in Sdorvia, he eventually fled the country and reunited with Lugon and Taïta in France.